19/04/2012

Le Rêve de Galileo : à la recherche du ciel et des étoiles


Le Rêve de Galiléo est un film franco-germano-espagnol rassemblant cinq courts métrages d'animation, sorti au cinéma le 26 octobre 2011. Les courts métrages composant le film ont été réalisés par Gil Alkabetz, Ghislain Avrillon, Alex Cervantes et Fabienne Collet. Ils ont pour thème commun le ciel et les étoiles, et s'adressent principalement à un très jeune public.

Bande d'annonce :


Courts métrages composant le film


Court métrage allemand réalisé par Gil Alkabetz. Durée : 6 minutes.

Le quotidien du soleil lors d'une journée d'été : il doit affronter lunettes de soleil, parasols et autres chapeaux, mais finit par attirer l'attention générale à l'heure de son coucher.


Court métrage français réalisé par Ghislain Avrillon. Durée : 4'341.

Le jeune Galileo, passionné d'astronomie et d'aviation, habite seul sur une île volante. Voulant explorer le ciel, Galileo se construit une machine volante, mais en l'essayant il finit par s'écraser sur une autre île. Il y fait la rencontre de Cassiopée, la petite fille aux papillons


Court métrage français réalisé par Fabienne Collet. Durée : 7'58.

Sur une banquise dans le grand nord, une petite fille est recueillie par un ours. Un jour, la petite fille interroge l'ours à propos de la vie et de la mort des étoiles.

Un tricot pour la Lune

Court métrage allemand réalisé par Gil Alkabetz. Durée : 6'25.

Une grand-mère entreprend de tricoter un pull pour la Lune, mais elle a oublié de tenir compte des phases de la Lune, qui la font croître et décroître.


Court métrage espagnol réalisé par Alex Cervantes. Durée : 13'41.

Inspiré d'un poème de Rubén Dario , Margarita est un court métrage lyrique où la musique, la poésie et les couleurs fusionnent pour donner vie à l’histoire d’une jeune princesse qui laisse derrière elle sa vie extraordinaire pour suivre son propre rêve.

À lire l'article publié sur Le Monde

Belles animations pour apprendre le français

15/04/2012

Daniel Pennac : les droits imprescriptibles du lecteur


"Comme un roman" est un essai de Daniel Pennac paru en 1992 aux éditions Gallimard.

Cet essai se veut à la fois un hymne et une désacralisation de la lecture, ainsi qu'une invitation à réfléchir à la manière pédagogique de l'appréhender. Il constitue ainsi une critique des techniques, exigences et recommandations de l'éducation nationale.


Le qu'en-lira-t-on (ou les droits imprescriptibles du lecteur)

Pennac établit ici une liste de droits du lecteur, par laquelle celui-ci peut s'affranchir d'un protocole de lecture trop conventionnel, et s'adonner à sa façon et à son rythme à cette pratique, en toute liberté. Il dresse la liste des 10 droits suivants :

« Le droit de ne pas lire » : ce droit explique qu'un lecteur a tout à fait le droit de ne pas lire.

« Le droit de sauter des pages » : ce droit explique qu'un lecteur peut sauter des pages et le conseille même aux enfants pour qui les livres comme Moby Dick et autres classiques sont réputés inaccessibles de par leur longueur. Il mentionne qu'il a lu Guerre et Paix en sautant les trois quarts du livre.

« Le droit de ne pas finir un livre » : Daniel Pennac explique qu'il y a plusieurs raisons de ne pas aimer un livre et les énumère ; le sentiment de déjà lu, une histoire qui ne nous retient pas, une désapprobation totale des thèses de l'auteur, un style qui hérisse le poil ou au contraire une absence d'écriture qui ne vient compenser aucune envie d'aller plus loin... L'auteur dit qu'il en existe 35 995 autres. Tout cela pour dire que l'on a tout a fait le droit de ne pas aimer le livre ou l'auteur.


« Le droit de relire. » : l'auteur explique ici les raisons pour relire un livre ; pour le plaisir de la répétition, pour ne pas sauter de passage, pour lire sous un autre angle, pour vérifier. Il fait aussi le parallèle avec l'enfance.

« Le droit de lire n'importe quoi » : Daniel Pennac explique que l'on peut lire tout ce que l'on veut mais que cela n'exclue pas qu'il y ait des bons et mauvais romans. Il les classe en deux sortes, les romans industriels qui se contente de reproduire à l'infini les mêmes types de récits, débite du stéréotype, fait commerce de bons sentiments, des valeurs et des anti-valeurs ainsi que des sensations fortes. L'auteur les décrits comme mauvais, car il ne trouve pas que cela est de la création mais de la reproduction. Il la considère comme une « littérature du prêt à jouir ».


« Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible) » : droit à la « satisfaction immédiate et exclusive de nos sensations ». Daniel Pennac décrit tous les phénomènes liés à cette « maladie ». L'imagination qui enfle, les nerfs qui vibrent, le cœur qui s'emballe, l'adrénaline qui « gicle » et le cerveau qui prend momentanément « les vessies du quotidien pour les lanternes du romanesque ».

« Le droit de lire n'importe où » : l'auteur explique que l'on peut lire n'importe où en prenant l'exemple d'un soldat qui pour lire se désigne chaque matin pour nettoyer les toilettes afin d'y lire l'œuvre intégrale de Nicolas Gogol


« Le droit de grappiller »: ce droit explique que l'on peut commencer un livre à n'importe quelle page si l'on ne dispose que de cet instant là pour lire.


« Le droit de lire à haute voix » : Daniel Pennac explique ici à travers le témoignage d'une fille qui lui explique qu'elle aime bien lire à voix haute à cause de l'école qui interdisait la lecture à voix haute. Il la compare à plusieurs auteurs qui pour écrire leurs livres les relisaient à voix haute.


« Le droit de nous taire » : ce droit explique que l'on peut lire et taire notre expérience, nos sentiments vis-à-vis du livre.

"Ne vous moquez jamais de celui qui ne lit pas si vous voulez qu'il lise un jour!"

14/04/2012

Robert Doisneau : Le Baiser de l'hôtel de ville (1950)

https://iconicphotos.files.wordpress.com/2009/05/doisneau_kiss.jpg?w=700&h=555

Le Baiser de l'hôtel de ville est une célèbre photographie en noir et blanc du photographe français Robert Doisneau.

Prise en 1950 à proximité de l'hôtel de ville de Paris, elle représente un homme et une femme qui s'embrassent tout en marchant sur un trottoir encombré de passants, devant une terrasse de café.

Il s'agit d'une scène posée réalisée dans le cadre d'un travail de l'auteur pour le magazine Life avec la complicité des deux protagonistes, étudiants en théâtre, Françoise Bornet et son petit ami Jacques Carteaud1. Ces derniers, dont l'identité fut longtemps inconnue, y compris de l'auteur lui-même, se séparèrent par la suite.

Cette photographie est devenue particulièrement célèbre avec la commercialisation, en 1986, de 410 000 exemplaires d’un tirage en format poster, un record mondial

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12/04/2012

Le "Petit Nicolas 3D" en cours de FLE

Voilà deux épisodes  à utiliser en cours de FLE avec le Niveau A1.2 en faisant un lien aux fiches proposées sur TiviMonde+ .

Le Petit Nicolas - Le cadeau empoisonné



Fiche pour le professeur

Objectif : dire ce que l'on peut faire et non pas faire à l'école

Le Petit Nicolas - Je fréquente Agnan 



Fiche pour le professeur

Objectifs

Parler de ses loisirs , dire ses goûts et préférences interroger quelqu'un sur ses goûts ...

Bonne découverte !