Histoire : Le repas de Noël - Les carnets de Julie
Pour nous aujourd’hui tout va commencer par l’oie, cet oiseau solaire, hautement symbolique… tout autant que Noël … mais déjà, Noël, qu’est-ce que cela signifie ?
Ce terme viendrait du latin natalis dies, à savoir " jour de la naissance ", celle de Jésus … même si personne ne sait vraiment à quelle date il est né. Et pour célébrer son apparition, et sortir les hommes des ténèbres, dans toutes les villes et dans tous les villages durant cette période, les rues sont illuminées de guirlandes multicolores, tout comme les sapins - l’arbre du paradis- sur lesquels étaient suspendues des pommes, avant qu’elles ne soient remplacées par de vraies boules de Noël.
Et pour ce qui est du repas, un repas maigre précédait la messe de minuit, puis s’ensuivait le repas gras, le fameux Réveillon. Là non plus on ne lésinait pas avec les moyens, chaque région avait ses traditions.
Dans l’Orléanais, on mangeait le porc sous toutes ses formes ; dans le Rouergue, saucisses et rissoles aux prunes et aux pommes régalaient les familles ; dans les Hautes-Alpes, on se réchauffait avec des soupes de pâté ; dans le Var, les tourtes et gâteaux ronds faits de miel et de confiture déridaient les fronts ; dans le Béarn on rôtissait les marrons tout en faisant une consommation considérable d’oie. Une oie qui prenait place au milieu de la table, alors que dans l’âtre de la cheminée, crépitait la bûche de Noël, transformée par la suite en un dessert lui aussi hautement symbolique.
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