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Description ajoutée à la vidéo :
Chaque année, le 6 décembre la saint-Nicolas est l'occasion d'une fête
presque aussi importante que Noël pour les enfants du nord-est de la
France à la Hollande en passant par la Belgique.
Mais qui était ce Nicolas qui fait concurrence au père Noël dans toute une partie de l'Europe ?
Saint
Nicolas a vécu au IVe siècle après Jésus Christ, c'était un évêque
nommé Nicolas de Myre né dans le sud-ouest de l'actuelle Turquie. Si
l'histoire retient de lui qu'il était aussi bienveillant que généreux et
qu'il était le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles ;
les légendes lui attribuent de très nombreux miracles, à tel point que
Saint Nicolas devint au Moyen-Âge le patron des petits enfants et des
écoliers ...
Alors saint Nicolas, concurrent du père Noël, ou ancêtre du
père Noël ?
Pour le savoir il fait plonger dans les légendes ...
La
plus connue en France raconte comment trois petits enfants égarés se
réfugièrent chez un boucher qui, après les avoir faits dîner, les coupa
en petits morceaux avant de les jeter dans son saloir. Sept ans plus
tard, saint Nicolas vint demander l'hospitalité au boucher, et demanda à
goûter le salé préparé sept ans plus tôt. Le boucher apeuré s'enfuit et
saint Nicolas ressuscita les enfants.
[Refrain]
II était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs (*)
Ils sont allés chez le boucher,
Boucher, voudrais-tu nous loger ?
Entrez, entrez petits enfants
Y'a de la place assurément
[Refrain]
II était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Ils n'étaient pas plutôt rentrés
Que le boucher les a tués
Les a coupés en p'tits morceaux
Mis au saloir comme pourceaux (**)
[Refrain]
II était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Saint Nicolas au bout d'sept ans
Vint à passer dedans ce champ
Alla frapper chez le boucher
Boucher, voudrais-tu me loger ?
[Refrain]
II était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Entrez, entrez Saint Nicolas
Y'a de la place, il n'en manque pas
II n'était pas plutôt entré
Qu'il a demandé à souper
[Refrain]
II était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Voulez-vous un morceau d'jambon ?
Je n'en veux pas, il est pas bon
Voulez-vous un morceau de veau ?
Je n'en veux pas, il est pas bon
[Refrain]
II était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Du p'tit salé je veux avoir
Qu'il y a sept ans qu'est dans l'saloir
Quand le boucher entendit ça
Hors de sa porte il s'enfuya
[Refrain]
II était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Boucher, boucher ne t'enfuis pas
Je suis le grand Saint Nicolas
Et le saint étendit trois doigts
Les p'tits se lèvent tous les trois
[Refrain]
II était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Le premier dit : "J'ai bien dormi"
Le second dit : "Et moi aussi"
Et le troisième répondit : "Je croyais être au paradis'"
[Refrain]
II était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Continuez Noël : quelques activités
Sources
https://www.flevideo.com/
https://www.mylittlekids.fr/https://www.larousse.fr/
https://lepetitquotidien.playbacpresse.fr/
http://cuisine.notrefamille.com/
http://www.mannele.net/
Birds on a Wire – Le loup et le chien
Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment
.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
Deux mondes que tout oppose : le loup est affamé mais libre de courir dans les bois ; le chien est bien nourri mais entravé et blessé par son collier.
Moralité : mieux vaut être pauvre, affamé et libre que riche, bien nourri mais esclave. La liberté reste le bien le plus cher.
Kery James - La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf.
Une Grenouille vit un Bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma sœur,
Est-ce assez ? dites-moi : n'y suis-je point encore ?
-M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?
- Vous n'en approchez point. » La chétive pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,
Tout petit Prince a des Ambassadeurs,
Tout Marquis veut avoir des Pages.
La Grenouille enfle, enfle pour devenir
aussi grosse que le Bœuf mais... elle éclate. Moralité : il faut
rester sage, humble et à sa juste place sans chercher à imiter les
autres.
Olivia Ruiz - Le Lion et le moucheron
Va-t-en, chétif Insecte, excrément de la terre.
C'est en ces mots que le Lion
Parlait un jour au Moucheron.
L'autre lui déclara la guerre.
Penses-tu, lui dit-il,. que ton titre de Roi
Me fasse peur ni me soucie ?
Un Bœuf est plus puissant que toi,
Je le mène à ma fantaisie.
À peine il achevait ces mots
Que lui-même il sonna la charge,
Fut le Trompette et le Héros.
Dans l'abord il se met au large,
Puis prend son temps, fond sur le cou
Du Lion, qu'il rend presque fou.
Le Quadrupède écume, et son œil étincelle ;
Il rugit, on se cache, on tremble à l'environ ;
Et cette alarme universell
Est l'ouvrage d'un Moucheron.
Un avorton de Mouche en cent lieux le harcelle,
Tantôt pique l'échine, et tantôt le museau,
Tantôt entre au fond du naseau.
La rage alors se trouve à son faîte montée.
L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir
Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée
Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir.
Le malheureux Lion se déchire lui-même,
Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs,
Bat l'air qui n'en peut mais, et sa fureur extrême
Le fatigue, l'abat ; le voilà sur les dents.
L'Insecte du combat se retire avec gloire :
Comme il sonna la charge, il sonne la victoire,
Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin
L'embuscade d'une Araignée :
Il y rencontre aussi sa fin.
Quelle chose par là nous peut être enseignée ?
J'en vois deux, dont l'une est qu'entre nos ennemis
Les plus à craindre sont souvent les plus petits ;
L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire,
Qui périt pour la moindre affaire.
L'originalité du Lion et du Moucheron est de proposer deux morales :
En fait, il ne faut pas sous-estimer des ennemis et des situations qui, à première vue, paraissent sans dangers...
Le lièvre et les grenouilles - Catherine Ringer
Un Lièvre en son gîte songeait
(Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ;
Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait :
Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
"Les gens de naturel peureux
Sont, disait-il, bien malheureux.
Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite ;
Jamais un plaisir pur ; toujours assauts divers.
Voilà comme je vis : cette crainte maudite
M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts.
Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
Et la peur se corrige-t-elle ?
Je crois même qu'en bonne foi
Les hommes ont peur comme moi. "
Ainsi raisonnait notre Lièvre,
Et cependant faisait le guet.
Il était douteux, inquiet :
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
Le mélancolique animal,
En rêvant à cette matière,
Entend un léger bruit : ce lui fut un signal
Pour s'enfuir devers sa tanière.
Il s'en alla passer sur le bord d'un étang.
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes ;
Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes.
"Oh! dit-il, j'en fais faire autant
Qu'on m'en fait faire ! Ma présence
Effraie aussi les gens ! je mets l'alarme au camp !
Et d'où me vient cette vaillance ?
Comment ? Des animaux qui tremblent devant moi !
Je suis donc un foudre de guerre !
Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi. "
La peur provoque la souffrance chez celui qui, comme le Lièvre, la subit au quotidien.
Mais la fable montre que les malheureux se consolent en voyant plus malheureux qu'eux. Ainsi le Lièvre se rassure en constatant qu'il est plus chanceux que les grenouilles qui ont peur de lui...
Jeanne Cherhal- La poule aux oeufs d'or
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable,
Pondait tous les jours un œuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Très courte, cette fable raconte l’histoire d’un homme, personnifiant l’Avarice, qui possède une poule capable de pondre des œufs en or. Avide et cupide, l’avare se dit que son animal possède en lui un véritable trésor et la tue. Mais il ne trouve aucune richesse dans sa poule et, morte, celle-ci ne peut plus pondre d’œufs en or. Il perd donc l’animal qui pouvait l’enrichir sans fin...
Moralité : l'avarice perd tout en voulant tout gagner. Il vaut mieux penser au long terme et ne pas se montrer trop impatient !
Synopsis
Il raconte l'histoire d'une fille qui vend en plein hiver des allumettes aux passants et cherche à se réchauffer.
L'histoire se déroule la veille du jour de l'An ; une marchande d'allumettes en guenilles erre dans les rues enneigées (souvent placées à Copenhague) sans trouver aucun acheteur.
Cette fille est exploitée par son père qui la battra si elle ne vend aucune allumette.
Elle s'arrête un moment pour se réchauffer en craquant une allumette.
La petite est émerveillée par la flamme qui lui fait penser à la lueur d'un poêle.
Malheureusement, l'allumette se consume et elle décide de craquer une à une les allumettes de son paquet pour qu'elle puisse continuer à rêver à une vie plus chaleureuse.
Elle aperçoit alors sa grand-mère décédée à ses côtés et allume le reste des allumettes pour qu'elle reste avec elle.
Les deux personnes s’envolent dans ce rayonnement en oubliant leurs maux.
Le lendemain, on retrouve la petite fille morte de froid mais avec un grand sourire.
-La Petite Fille aux Allumettes - 🎄 Conte de Noël Illustré - Conte d'Andersen
Ce conte de Noël ✨ est une adaptation du conte d’Andersen, La Petite Fille aux Allumettes.
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- Pour aller plus loin ...
Infographie
La Petite fille aux allumettes