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Dialogue : sigles et les acronymes / Questions / Vrai ou faux/ Corrigés / PDF Imprimer
4. Spécial orthographe : 5 choses à savoir sur les sigles et acronymes
Au
quotidien, nous abrégeons des mots, principalement des noms
d’organisations, sous forme de sigles ou d’acronymes. Voici comment bien
les orthographier en classe, dans vos devoirs ou au travail.
1. Il n’y a plus forcément besoin d’un point entre chaque lettre
Un
sigle est composé de l'initiale de chaque mot en capitale.
Traditionnellement, toutes les lettres (y compris la dernière) sont
suivies d'un point d'abréviation. Mais, de plus en plus, l'usage
privilégie l'écriture sans point : SNCF, PME, RTT, PCF…
2. Prononciation : on épelle un signe, pas un acronyme
Un
sigle se prononce en épelant chaque lettre, mais lorsqu'il se lit comme
un mot normal, c'est un acronyme. Exemples : FIFA, OTAN, UNICEF (ou
Fifa, Otan, Unicef).
3. L'usage de minuscules pour certains acronymes
Certains
acronymes s'écrivent en minuscules comme n'importe quel nom commun.
Exemples : "ovni" (objet volant non identifié) et "pacs" (pacte civil de
solidarité). D'autres conservent plusieurs lettres, comme "radar" (de
l'anglais “radio detecting and ranging”).
4. Pas de pluriel pour les sigles, mais pour les acronymes
Les
sigles écrits en capitales sont invariables (les TGV, les RTT…), mais
les acronymes employés comme des noms communs prennent la marque du
pluriel : les radars, les ovnis...
5. Genre : tout dépend des usages !
Logiquement,
le sigle prend le genre du premier nom qui le compose. Ainsi, on
devrait dire “une HLM” (habitation à loyer modéré). De même, EDF
(Électricité de France) devrait être féminin. Mais l'usage semble
préférer le masculin en tant que genre indifférencié.