23/05/2012

L'Homme qui plantait des arbres : le film d'animation ( Sous-titres ) et des activités


 
L'homme qui plantait des arbres ( Jean Giono )


À propos

L'homme qui plantait des arbres est une nouvelle de Jean Giono pour " aimer à planter des arbres " selon les termes de l'auteur.

Adapté en film d'animation par Frédéric Back, texte narré par Philippe Noiret, durée 30 minutes, couleur, pour Radio-Canada.

Ce film a reçu de nombreux prix, notamment l'oscar 1987 du meilleur film d'animation.

L'histoire

L’homme qui plantait des arbres raconte l’histoire d’Elzéard Bouffier, un berger provençal, qui reboise patiemment un coin de pays d’où la vie s’était retirée. La fascination du narrateur pour l’homme et sa mission l’amène à retourner à la montagne à plusieurs reprises.

Il y voit un paysage désolé et balayé par les vents se transformer graduellement : des sources, des champs cultivés et des villages bourdonnants de vie renaissent au cœur d’une incroyable forêt issue du travail tenace d’un seul homme habité d’une rare générosité.

 

Synopsis

En introduction, le narrateur raconte ses voyages dans les Alpes de Provence en juin 1913. Parcourant alors des vallées désertiques, où le vent souffle avec brutalité, où l'eau est rare et les villages en ruines et abandonnés pour la plupart, vivant du charbon de bois, le narrateur fait la rencontre d'un vieux berger de 55 ans, Elzéard Bouffier, qui dédie sa vie solitaire jour après jour à planter des arbres dans les alentours abandonnés et dénués de végétation. Un an après cette rencontre, le narrateur doit s'engager dans l'infanterie française pendant la Première Guerre mondiale, où il combat notamment à la bataille de Verdun. Désireux de se changer les idées et de prendre l'air après la guerre, le narrateur retrouve Elzéard Bouffier, devenu apiculteur, continuant toujours à paisiblement planter des arbres sans s'être soucié de l'extérieur. Rendant visite tous les ans à Elzéard Bouffier, le narrateur s'aperçoit à quel point les arbres toujours plus grands et nombreux se mettent peu à peu à changer drastiquement les lieux de ses premières promenades, ramenant un vent doux, de l'eau dans les ruisseaux et des animaux, des plantes dans les vallées autrefois désertiques. La forêt « poussant toute seule » commence à faire jaser, au point que des gardes forestiers se mettent à veiller sur les lieux et qu'une délégation du ministère des eaux et forêts visite les lieux et met la forêt sous la sauvegarde de l'État, interdisant le charbonnage.

La Seconde Guerre mondiale met un temps la forêt en danger quand le gazogène demande tellement de bois que l'on se met à couper des arbres dans sa forêt mais les lieux sont si isolés de tout que l'entreprise s'arrête pour motifs financiers. Le narrateur voit Elzéard Bouffier pour la dernière fois en juin 1945, ayant ignoré la deuxième guerre comme la première, continuant encore à planter des arbres à l'âge de 87 ans. Le paysage, à ce point, a tellement changé que le narrateur ne reconnait plus les lieux de ses promenades de 1913 : le vent est doux et agréable à l'oreille et à l'odorat, l'eau coule à nouveau abondamment dans les fontaines et bassins, les jeunes gens de la vallée viennent de nouveau habiter les lieux, apportant de l'espoir aux lieux, rebâtissant les vieilles maisons et replantant les champs, potagers et prairies d'avant le « désert » de 1913. Même les habitants de 1913 se sont adoucis face à ce renouveau, et il fait maintenant bon de vivre dans ces montagnes. Lorsqu'Elzéard Bouffier meurt discrètement en 1947 à l'hospice de Banon, le narrateur conclut que dix mille personnes doivent leur bonheur à ses seuls efforts.


L'auteur a volontairement mis le texte dans le domaine public à sa création, et celui-ci a été traduit dans de nombreuses langues. Allez par ici

 
Activités FLE


1. Un petit test de C.O (Niveau Intermédiaire) par ici
 

Objectifs

Communication : comprendre une récit littéraire.

Grammaire : le passé simple.

Vocabulaire : la nature, la géographie.

Culture : découvrir l'oeuvre de Jean Giono et la Provence.

 
Pour aller plus loin ... 

Le texte de Jean Giono à lire par ici
 

Le livre audio à télécharger gratuitement (mp3) par ici  / par

 

 

Sources

https://fr.wikipedia.org 

https://fr.wikisource.org/ 

https://www.cinemaquebecois.fr/

https://www.mesexercices.com/ 

https://www.education-et-numerique.org/

https://www.audiocite.net/

http://www.litteratureaudio.com/

19/05/2012

Georges Brassens - Les passantes


Georges Brassens - Les passantes - Live HQ 1977
Les passantes : chanson issue de l'album "Fernande" (1972), d'après un poème d'Antoine Pol.

Cliquez sur l'image pour regarder la vidéo et lire les paroles

Paroles :

Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets,
À celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais.

À celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit,
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui.

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

16/05/2012

Consultez "La Une" des principaux journaux en ligne

http://www.lemurdelapresse.com/

Le mur de la Presse :  Les flux RSS des principaux journaux en ligne

Via: Twitter Le Point du FLE

15/05/2012

Jeanne Cherhal - Quand on est très amoureux (sous-titres)



C'est vrai !

http://www.youtube.com/user/clipsenfle5?feature=watch

Inverser les rôles : "Hommes enceintes"



Quatre films inversent les rôles d’adolescents filles - garçons pour les sensibiliser sur les grossesses précoces et sur la nécessité de prendre une contraception.

A travers la mise en scène humoristique et absurde de jeunes hommes enceintes, il s’agira d’une part de dénoncer des rapports de genre inégalitaires qui peuvent être à l’origine de nombreuses grossesses non souhaitées (non reconnaissance de la sexualité des jeunes filles, désimplication des hommes dans le choix d’une contraception) .