Vive la France est un film français réalisé par Michaël Youn , sorti au cinéma le 20 février 2013. Le film met en scène Michaël Youn et José Garcia incarnant les deux protagonistes du film Muzafar et Feruz.
Avec : José Garcia, Michaël Youn, Isabelle Funaro ...
Genre : Comédie
Nationalité : Française
Bande d'annonce
Synopsis
Muzafar et Feruz sont deux gentils bergers du Taboulistan… tout petit pays d’Asie centrale dont personne ne soupçonne l’existence.
Afin de faire connaître son pays sur la scène internationale, le fils du président tabouli décide de se lancer dans le terrorisme «publicitaire» et de confier à nos deux bergers, plus naïfs que méchants, la mission de leur vie : détruire la Tour Eiffel !
Pour atteindre leur objectif, ils devront traverser le milieu le plus hostile qui soit : la France ! Une France, bien loin de l’Occident qu’on leur avait décrit : entre les nationalistes corses, les policiers zélés, les taxis malhonnêtes, les supporters violents, les employés râleurs, les serveurs pas-aimables, les administrations kafkaïennes et les erreurs médicales… rien ne leur sera épargné.
Ils rencontreront heureusement Marianne, jeune et jolie journaliste qui, pensant qu’ils sont deux sans-papiers, les aidera à traverser ces épreuves et leur fera découvrir un autre visage de la France… Celui d’une terre d’accueil, magnifique et généreuse, où il fait si bon vivre.
Le texte , écrit par Marie Bastide , aborde le drame d'Échirolles qui s'était déroulé en septembre 2012 où deux jeunes hommes Sofian et kévin étaient sauvagement lynchés par un simple regard .
Paroles
Échirolles centre, banlieue sud de Grenoble Je m'appelle Sofian, j'ai vingt ans Kevin c'est mon pote, on est inséparables J'ai un job, moi je vis simplement
Le soir à Villeneuve, les grands frères et les gosses Les terrains de foot et la boxe Qui a eu tort, la raison du plus fort Pour un regard en croix, je suis mort
Toi mon frère dis-moi pourquoi La vie continue sans moi Dis-moi pourquoi j'étais là Un jour au mauvais endroit Les cafés, les cinémas Je n'y retournerai pas Ma vie s'est arrêtée là Un jour au mauvais endroit
Dans la violence s'est brisée mon enfance J'ai perdu l'existence et le sens Dans les allées du parc Maurice Thorez On a poignardé ma jeunesse
Qui a mis ça, la guerre dans nos quartiers L'abandon, l'ennui, la télé Des couteaux de combat dans les mains des gamins Pour un regard en croix, c'est la fin
Toi mon frère dis-moi pourquoi La vie continue sans moi Dis-moi pourquoi j'étais là Un jour au mauvais endroit Les cafés, les cinémas Je n'y retournerai pas Ma vie s'est arrêtée là Un jour au mauvais endroit
Et c'est parce qu'ils étaient là Un jour au mauvais endroit Qu'ailleurs, ici, ou là-bas Pour nos frères plus jamais ça
Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça (x3) Plus jamais, plus jamais Pour nos frères plus jamais ça
Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça (x3) Plus jamais, plus jamais Non pour nos frères plus jamais ça
Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça (x3) Plus jamais, plus jamais
C’est une expérience instructive et remarquable qui a été menée dans une
classe d’une école du 18e arrondissement de Paris. Durant toute une
année scolaire, les élèves ont été amenés à se questionner sur leurs
origines.
Baptisé "Photo de classe" , sonne comme une hymne à la diversité et
contre le racisme ; une vraie bouffée de fraîcheur appréciable dans ces
temps de morosité où le racisme prend de son essor.
Professeurs de FLE
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Pour
célébrer les 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine, Lumni.fr
et la Philharmonie des enfants proposent un programme tout en musique.
Les artistes participant dans la série , Catherine Ringer, Olivia Ruiz, Kery James, Jeanne Cherhal, Ibrahim Maalouf et Birds on a Wire ont composé des chansons originales en respectant scrupuleusement les textes du poète
Ces compositions ont été par la suite mises en images à la façon de
clips mêlant prises de vues réelles des musiciens et dessins animés,
proposant des interprétations contemporaines pleines d’humour des fables
choisies par les artistes eux-mêmes.
Birds on a Wire – Le loup et le chien
Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment
.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
La morale de la fable
Deux mondes que tout oppose : le loup
est affamé mais libre de courir dans les bois ; le chien est bien nourri
mais entravé et blessé par son collier.
Moralité : mieux vaut être pauvre, affamé et libre que riche, bien nourri mais esclave. La liberté reste le bien le plus cher.
Kery James - La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf.
Une Grenouille vit un Bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma sœur,
Est-ce assez ? dites-moi : n'y suis-je point encore ?
-M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ? - Vous n'en approchez point. » La chétive pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,
Tout petit Prince a des Ambassadeurs,
Tout Marquis veut avoir des Pages.
La morale de la fable
La Grenouille enfle, enfle pour devenir
aussi grosse que le Bœuf mais... elle éclate. Moralité : il faut
rester sage, humble et à sa juste place sans chercher à imiter les
autres.
Olivia Ruiz - Le Lion et le moucheron
Va-t-en, chétif Insecte, excrément de la terre. C'est en ces mots que le Lion Parlait un jour au Moucheron. L'autre lui déclara la guerre.
Penses-tu, lui dit-il,. que ton titre de Roi Me fasse peur ni me soucie ? Un Bœuf est plus puissant que toi, Je le mène à ma fantaisie.
À peine il achevait ces mots Que lui-même il sonna la charge, Fut le Trompette et le Héros. Dans l'abord il se met au large, Puis prend son temps, fond sur le cou Du Lion, qu'il rend presque fou.
Le Quadrupède écume, et son œil étincelle ; Il rugit, on se cache, on tremble à l'environ ; Et cette alarme universell Est l'ouvrage d'un Moucheron.
Un avorton de Mouche en cent lieux le harcelle, Tantôt pique l'échine, et tantôt le museau, Tantôt entre au fond du naseau.
La rage alors se trouve à son faîte montée. L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux Lion se déchire lui-même, Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs, Bat l'air qui n'en peut mais, et sa fureur extrême Le fatigue, l'abat ; le voilà sur les dents.
L'Insecte du combat se retire avec gloire : Comme il sonna la charge, il sonne la victoire, Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin L'embuscade d'une Araignée : Il y rencontre aussi sa fin.
Quelle chose par là nous peut être enseignée ? J'en vois deux, dont l'une est qu'entre nos ennemis Les plus à craindre sont souvent les plus petits ; L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire, Qui périt pour la moindre affaire.
La morale de la fable
L'originalité du Lion et du Moucheron est de proposer deux morales :
Juger à sa juste valeur son ennemi, qui parfois semble inoffensif, mais qui est souvent le plus dangereux.
Vaincre certains dangers ne met pas à l'abri d'une mort ordinaire et subite.
En fait, il ne faut pas sous-estimer des ennemis et des situations qui, à première vue, paraissent sans dangers...
Le lièvre et les grenouilles - Catherine Ringer
Un Lièvre en son gîte songeait
(Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ;
Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait :
Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
"Les gens de naturel peureux
Sont, disait-il, bien malheureux.
Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite ;
Jamais un plaisir pur ; toujours assauts divers.
Voilà comme je vis : cette crainte maudite
M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts.
Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
Et la peur se corrige-t-elle ?
Je crois même qu'en bonne foi
Les hommes ont peur comme moi. "
Ainsi raisonnait notre Lièvre,
Et cependant faisait le guet.
Il était douteux, inquiet :
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
Le mélancolique animal,
En rêvant à cette matière,
Entend un léger bruit : ce lui fut un signal
Pour s'enfuir devers sa tanière.
Il s'en alla passer sur le bord d'un étang.
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes ;
Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes.
"Oh! dit-il, j'en fais faire autant
Qu'on m'en fait faire ! Ma présence
Effraie aussi les gens ! je mets l'alarme au camp !
Et d'où me vient cette vaillance ?
Comment ? Des animaux qui tremblent devant moi !
Je suis donc un foudre de guerre !
Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi. "
La morale de la fable
La peur provoque la souffrance chez celui qui, comme le Lièvre, la subit au quotidien.
Mais
la fable montre que les malheureux se consolent en voyant plus
malheureux qu'eux. Ainsi le Lièvre se rassure en constatant qu'il est
plus chanceux que les grenouilles qui ont peur de lui...
Jeanne Cherhal- La poule aux oeufs d'or
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable,
Pondait tous les jours un œuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
La morale de la fable
Très courte, cette fable raconte
l’histoire d’un homme, personnifiant l’Avarice, qui possède une poule
capable de pondre des œufs en or. Avide et cupide, l’avare se dit que
son animal possède en lui un véritable trésor et la tue. Mais il ne
trouve aucune richesse dans sa poule et, morte, celle-ci ne peut plus
pondre d’œufs en or. Il perd donc l’animal qui pouvait l’enrichir sans
fin...
Moralité : l'avarice perd tout en voulant tout gagner. Il vaut mieux penser au long terme et ne pas se montrer trop impatient !